Le 14 mars 2017 il faut se bouger….

Historique l’appel du 14 mars ! , en effet 7 organisations syndicales portent ensemble les revendications de notre profession et du service public que nous défendons.

Depuis trop longtemps les budgets des Services Départementaux d’Incendie et de Secours ne sont pas à la hauteur du service public que notre pays doit se doter.

Le manque de moyens a des conséquences visibles :

  • Baisse des effectifs dans les centres de secours amenant des difficultés de fonctionnement, mais aussi dans les services techniques et administratifs,
  • Matériel opérationnel se dégrade et le renouvellement de véhicules dépassant l’usure constatée pour la sécurité des personnels,
  • Locaux vétustes, où les règles élémentaires d’hygiène, d’isolation et d’adaptabilité aux besoins font cruellement défaut,
  • Jonglage au quotidien sur des choix concernant les dépenses les plus rudimentaires,
  • Avancement de carrière compromis, ce n’est plus la valeur de l’agent qui est pris en compte, mais celui du porte-monnaie,
  • Etc,

En Moselle, le budget est bien inférieur aux autres SDIS équivalents en risques et population, les élus  ne font pas de la sécurité des citoyens une prérogative !

Avec peu de financement, c’est tout un système qui surf sur le fil du rasoir, ce qui entraîne une perte de temps et d’énergie pour tous. Phénomène ayant pour incidence de dévier les agents de leur véritable mission pour lequel ils devraient s’épanouir.

La dépendance financière des SDIS aux conseils départementaux, provoque une véritable disparité entre services d’incendie et de secours de notre pays, car selon les priorités des élus, vous avez ou pas les moyens de fonctionner.

Considérant qu’un SDIS ne rapporte pas d’argent, certains ont tendance à limiter les investissements. C’est une véritable erreur d’analyse, car les interventions réalisées permettent de diminuer la propagation et dégâts pour les feux, de  porter secours aux victimes au mieux, afin d’éviter toute aggravation de santé, de contribuer à la protection des biens et de l’environnement, ce qui fait économiser au bout du compte des dizaines voire centaines de millions d’euros auprès de la sécurité sociale, des assureurs, des propriétaires des biens immobiliers, d’entreprises en tous genres, et la liste est loin d’être exhaustive.

C’est pourquoi, il nous faut trouver d’autres sources de financement, et les bénéficiaires de nos services, notamment les assureurs et entrepreneurs doivent participer à l’effort de guerre, ce qui nous permettrait de maintenir un service public de secours digne de ce nom.

Une revendication qui tient également à cœur des sapeurs-pompiers, c’est la suppression de la sur-cotisation à la Caisse Nationale de Retraite des Agents des Collectivités Locales (CNRACL).

Le coût engendré par la sur-cotisation salariale et patronale inhérente à l’intégration de la prime de feu des sapeurs-pompiers professionnels dans le calcul des droits à la retraite. Cette majoration prévue de manière transitoire (afin de couvrir les agents partant en retraite et n’ayant pas cotisé au moment de l’entrée en vigueur de cette intégration) par la loi n° 90-1067 du 28 novembre 1990, aurait dû prendre fin en 2003, conformément aux engagements pris en 1991.

Par ailleurs depuis 1990, le nombre de sapeurs-pompiers professionnels en France a augmenté significativement, et le nombre de sur-cotisants a donc suivi.

Annuellement ce sont près de 20 millions d’euros qui sont versés par les agents des SDIS et un peu plus de 40 millions d’euros par leurs employeurs. Dans le contexte économique et budgétaire actuel, faire cesser cette majoration générerait des économies pour les SDIS et du pouvoir d’achat pour les sapeurs-pompiers.

C’est pour défendre toutes ces revendications que nous appelons les sapeurs-pompiers professionnels à venir nombreux à Paris le 14 mars prochain.

Rapprochez-vous le plus rapidement possible de vos représentants locaux de la CGT pour vous inscrire.

Se faire entendre, c’est maintenant !

Réservez votre place le plus rapidement possible afin que nous organisions le moyen de transport
 
Cordialement la CGT du SDIS 57

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