Communiqué suite rencontre du Directeur du Cabinet du Préfet de la Moselle le 4 décembre 2019

Communiqué suite rencontre du Directeur du Cabinet du Préfet de la Moselle

le 4 décembre 2019

Ce jour, l’intersyndicale CFDT-CGT-SASPP des agents du SDIS de la Moselle était reçue dans les locaux de la préfecture par Mr Girot, sous-préfet et directeur de cabinet.

L’administration était quant à elle représentée par le DDA, et le chef du pôle métier.

Monsieur le préfet est venu nous saluer et s’assurer de la qualité des échanges. Il nous a précisé, après un entretien avec le président du CASDIS, qu’il serait dommage de se priver de 120 embauches.

Lors de cette audience, deux points ont été échangés, durant près de 2 heures.

En ce qui concerne l’exercice du droit de grève au sein du SDIS de la Moselle, et les tensions générées depuis des mois (les pompiers sont muselés), nous avons rappelé toutes les pratiques douteuses du SDIS (obligation de se présenter à la garde, retrait des banderoles par les cadres, nettoyage exacerbé des engins pour enlever toute trace de slogan juste et légitime « EN GREVE », intimidations de supérieurs hiérarchiques et demandes de compte-rendus et sanctions).

Le sous-préfet a été très attentif à notre énoncé. Avec la confirmation du DDA, il a indiqué qu’un gréviste n’avait pas d’obligation à se présenter sur son lieu de travail, une fois qu’il a fait part de son intention au supérieur N+1 au moins 48h avant. Nous sommes heureux de l’entendre!

Le DDA précise que le SDIS 57 attend des agents une confirmation (par téléphone, mail ou de visu), à l’heure de la prise de garde, de la situation de l’agent en grève. Ainsi, le service prévoit le maintien au poste (dans les règles du temps de travail) des agents présents, au maximum 1h. Cette position reste fragile pour l’intersyndicale, car la continuité du service de secours (déjà dégradé quotidiennement par le SDIS) est réellement menacée!

Nous aurons donc une réponse très rapide de la préfecture à ce sujet!

Concernant le temps de travail, nous avons évoqué les illégalités mises en place par le SDIS (respect du 48h sur 7 jours), malgré les récentes décisions du juge administratif. Nous avons rappelé au préfet son rôle de contrôleur de la légalité. Les représentants de l’administration n’ont rien répondu sur ce point.

Nous aurons donc une réponse très rapide de la préfecture à ce sujet!

Ces sujets ont été le moyen de parler du contexte de tensions actuel, jamais connu au sein de notre profession. Nous avons rappelé chronologiquement le mépris de l’administration face à ses agents.

Les DSD et autres réunions sont des façades où il y a peu de prise en compte de nos propositions. Nous avons donc réexpliqué les raisons qui nous ont amené à un rejet du “protocole ».

  • Les syndicats sont pour le recrutement massif et nécessaire.
  • Les syndicats sont pour la reconnaissance du travail de ses agents.
  • A contrario, c’est le SDIS qui a généré ce ras-le-bol général, en ne répondant pas, ou même en provoquant via divers moyens de communications (lettre aux agents dans les fiches de paies, réunions intra-services, médias,…); de la désinformation.

Malheureusement, les SPP du SDIS 57, dont la moyenne d’âge est approximativement de 40 ans (soit 15/20 ans de service), ne sont plus dupes depuis longtemps.

Un rendez-vous, réclamé et attendu avec le président du CASDIS, saura peut-être désamorcer ce conflit sans précédent.

Dans cette attente, restons mobilisés, sans débordement!

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